Qu’est-ce que veut dire « réussir sa vie » ?
À la sortie du lycée, un groupe de jeunes de Clermont-Ferrand prend des chemins différents, faisant le choix de leurs études supérieures. Une scission se crée alors entre ceux qui gagnent la capitale pour intégrer de prestigieuses grandes écoles et ceux qui restent en province pour trouver un emploi ou intégrer des écoles ou universités moins renommées.
Pour ces jeunes qui peuvent et qui décident de suivre les formations de ces grandes écoles, une seule chose a de l’intérêt : réussir leur vie professionnelle à tout prix en intégrant l’élite de la société française. Mais dans cette obsession de réussite, plusieurs brûlent intérieurement leur capital émotionnel.
Capital risque, deuxième volet de la trilogie de Manuel Antonio Pereira autour de la jeune génération européenne, met en scène un groupe de jeunes étudiants de Clermont-Ferrand. Souhaitant profondément « réussir leur vie », sans pour autant la changer, ils tentent les grandes écoles parisiennes telles que Dauphine, HEC, ESSEC.
Parmi ces jeunes étudiants, Célia a la soif de réussir professionnellement mais brûle intérieurement son capital émotionnel.
« En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie, dans notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte. » Herbert J. Freudenberg